Céréales Marché très calme
Les prix du blé étaient quasiment à l’équilibre jeudi, dans un marché très calme, en raison notamment de la fête de Thanksgiving, aux États-Unis.
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Vers 17h00 sur Euronext, la tonne de blé reculait de 0,50 €, sur l’échéance rapprochée de décembre à 158,25 €, et de 0,75 € sur celle de mars à 162 €.
Aux États-Unis, la Bourse de Chicago est fermée en raison de Thanksgiving, tandis qu’en Europe, l’euro remontait face au dollar, pénalisant les marchandises du continent européen à l’exportation. Sur la scène internationale, la Tunisie a acheté 100 000 tonnes de blé meunier et 50 000 tonnes d’orge fourragère origines optionnelles, relevait le cabinet Agritel.
Offre et Demande Agricole relate dans sa lettre que « des opérateurs commencent à s’inquiéter de l’incident nucléaire de la semaine dernière en Russie qui pourrait entraîner une pollution radioactive dans le pays. Pour le moment, l’impact sur les cours reste très limité. »
Agritel rapporte « que les niveaux de stocks en ferme n’ont jamais été aussi élevés en Russie au 1er novembre selon les services statistiques fédéraux. Ce ne sont pas moins de 56,4 Mt de grains qui restent en stock dans les exploitations, soit une augmentation de 14 % par rapport à l’an dernier à la même date. Parmi eux, les stocks de blé comptent évidemment pour la majeure partie avec une part à 15,65 Mt soit une augmentation de plus de 20 % par rapport à novembre 2016. Le blé meunier, mieux représenté que prévu cette année, voit ses stocks augmenter de 28 % en comparaison avec l’an dernier. Compte tenu de tels niveaux de stocks, il sera difficile pour la Russie de sortir tous ces volumes sans problème logistiques. »
Mais : effet de la Niña possible
La tonne de maïs était sans direction, gagnant 0,25 € sur janvier à 154,25 € et sur mars à 160,25 €. Agritel évoque l’effet possible de l’effet la Niña sur les marchés. « Il semble très difficile de mesurer son impact s’il venait à se préciser, les continents les plus touchés seraient le continent sud américain, en proie alors à de la sécheresse, et l’Asie du Sud-Est, en proie alors à l’inverse à des précipitations excessives. Les cultures les plus touchées seraient alors le maïs, le soja et le café pour l’Amérique du Sud et le palme et le caoutchouc pour l’Asie. »
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